SYNDICAT DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DES POSTES | Section locale de Montréal

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1960 à 1969

1963

Après plusieurs pressions répétées de la part de l’AEPC, le 20 novembre 1963 le ministre des Postes abolit la méthode de jetons jadis préconisé pour le tri des corbeilles par les commis.

1965

Fondation de l’Association en 1905… De 1905 à 1965 les Postiers doivent passer à travers diverses épreuves et échecs pour bâtir l’unité des membres, reconnaître les objectifs communs à atteindre… 60 ANS DE LUTTES ! … pour arriver au CONFLIT de 1965 qui donnera naissance en 1968 au Syndicat des Postiers avec un PREMIER CONTRAT NÉGOCIÉ.

 » 60 ans de luttes  » pour négocier une première fois les salaires.
Le rapport « Anderson » durant le conflit de 1965 donne raison aux Postiers-Facteurs sur leurs revendications contre l’employeur.

22 juillet 1965 – Déclenchement de la grève des employés des Postes

Les postiers montréalais cessent le travail pour protester contre leurs salaires, inférieurs à la moyenne industrielle canadienne. Ils revendiquent également de meilleures conditions de travail.

À l’époque, le gouvernement fédéral ne fait que consulter les associations d’employés avant d’imposer unilatéralement les salaires et les conditions de travail. La grève est déclenchée à Montréal, contre l’avis de dirigeants nationaux, lorsque les postiers apprennent que leur augmentation salariale est plus basse que celle recommandée par la Commission du service civil. Un postier gagne à ce moment un peu plus de 4 000 $ par année alors que la moyenne industrielle canadienne se situe à 4 732 $. Le mouvement de grève s’étend alors à tout le pays. Un commissaire spécial est nommé pour enquêter sur les réclamations des employés. Les postiers de toutes les villes canadiennes, sauf Montréal, décident de retourner au travail. Le commissaire décide de hausser l’augmentation salariale mais, contre toute attente, les employés de Montréal refusent de retourner au travail et attendent des offres plus intéressantes. Ces derniers ne retourneront au travail qu’après avoir obtenu une augmentation de l’allocation pour l’achat de chaussures. Cette grève forcera la révision de la Loi sur la fonction publique en établissant un régime de négociations collectives pour 260 000 fonctionnaires. Les différentes associations d’employés se regrouperont alors dans l’Alliance de la fonction publique qui joint les rangs du Congrès du travail du Canada (CTC) l’année suivante. Le Syndicat des postiers et l’Union des facteurs du Canada font partie du Congrès des métiers et du travail du Canada (CMTC). Alors que l’Alliance conservera de bons rapports avec l’employeur, les postiers seront impliqués dans plusieurs conflits. Ainsi en 1966, un régime de négociations collectives est mis sur pied pour 260 000 fonctionnaires fédéraux. On accorde par la même occasion le droit de grève aux employés.

Voici quelques points saillants de l’histoire du STTP :

1965 : Les travailleurs et travailleuses des postes n’ont pas reçu d’augmentation de salaire depuis des années. Ils déclenchent la grève, même s’ils n’ont pas le droit de grève en tant que travailleurs et travailleuses du secteur public. L’arrêt de travail leur permet d’obtenir une importante hausse salariale et entraîne la tenue d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de travail. La grève provoque aussi la tenue d’un intéressant congrès syndical en 1965.
1965 : Les travailleuses et travailleurs à temps partiel reçoivent un salaire horaire inférieur à celui des travailleuses et travailleurs à plein temps. Ils ont très peu d’avantages sociaux et n’ont aucun contrôle sur leurs conditions de travail. Les employées et employés à plein temps considèrent les travailleuses et travailleurs à temps partiel comme une menace à l’égard de leurs salaires et de leur sécurité d’emploi parce que la direction les utilisent comme de la main d’oeuvre bon marché, facile à manipuler. Les travailleuses et travailleurs à temps partiel sont exclus du STTP lors du congrès national de 1965 parce qu’un grand nombre d’entre eux ont franchi les lignes de piquetage durant la grève de 1965.

 » Les membres de la section de Montréal de l’Assocation des employés des postes du Canada mandatent leurs délégué/es pour transformer leur assocation en syndicat. « 

  • Un grand moment important la fondation du syndicat des postiers du Canada au Congrès National de 1965 à Toronto.
  • Le conseil des unions des postes négocie un premier contrat postiers-facteurs en 1968.
  • Les membres s’impliquent – participent – décident – agissent en élisant par courrier leur responsables à temps plein et leur délégué/es d’atelier.
  • Les membres du SPC se sont donnés une structure de services (griefs, accident du travail, éducation syndicale, trésorerie, secrétariat, etc…) par voie élective.

1966

Le rapport Montpetit dénonce les abus de l’employeur : Paternalisme – favoristisme – népotisme. La Commission Royale d’enquête « Montpetit » présente plus de 282 recommandations pour CORRIGER les problèmes et malaises au Postes dûs à l’employeur.
Lors du congrès national, les délégués présents ont voté le changement de nom de l’organisation (Association des employés des postes du Canada), pour le SYNDICAT DES POSTIERS DU CANADA. Ce qui fut sans contredit, une indication de la détermination des membres de passer d’une association à un vrai syndicat.
Projet d’accréditation des travailleurs temps partiel, le confrère Marcel Perreault s’est vu confié la tâche d’approcher ces travailleurs. L’implication importante de la consoeur Mme Camilla Lebel a été grandiose.

Le gouvernement fédéral adopte la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique. Cette loi permet au travailleuses et travailleurs du secteur fédéral, y compris les travailleurs et travailleuses des postes, de choisir entre l’arbitrage obligatoire ou la conciliation avec droit de grève.

1968

Le S.P.C. est accrédité pour représenter les travailleurs et travailleuses à temps partiel. Le Syndicat entreprend une lutte visant à obtenir l’équité pour ces travailleurs et travailleuses. Il est donc maintenant plus difficile pour la direction d’opposer les travailleurs et travailleuses à temps partiel aux travailleurs et travailleuses à plein temps. Aujourd’hui, les travailleurs et travailleuses à temps partiel ont, toute proportion gardée, la même rémunération que leurs homologues à plein temps dans la plupart des domaines de la convention.

1969

Le « Rapport du « Projet de transformation » des Postes recommande l’instauration de la mécanisation aux Postes pour en AMÉLIORER LE FINANCEMENT.

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