SYNDICAT DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DES POSTES | Section locale de Montréal

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1970 à 1979

1970

Premier contrat des réguliers temps partiel (majorité des femmes). Une victoire qui se traduit par des salaires, un montant forfaitaire, droits d’ancienneté, procédure de griefs et RECONNAISSANCE DES DÉLÉGUÉS D’ATELIERS.
Un dur coup à l’employeur et à ses politiques rétrogrades de patronage : « Embauchage politique par des lettres de députés. » Plus d’un demi siècle de luttes » ouvre la voie à l’égalité et des droits au lieu d’employés(e) traités(e) comme travailleurs(ses) de seconde zone.
Suite aux études de firmes engagées par le Ministre E. Kierans, le Ministère des Postes entreprend de bâtir de nouveaux édifices pour mettre en force tout le processus de Mécanisation – Automation.

1970-1973

Le Conseil des Unions des Postes (Postiers – Facteurs) ne réussit pas à ses 2e et 3e négociations à garantir aux membres par contrat d’être protégés efficacement contre les effets des changements technologiques.

1972

Postes Canada met en place une nouvelle classe d’emplois pour les personnes affectées à la codification du courrier (inscription du code postal). Une machine à trier les lettres (maintenant appelée lecteur optique de caractères) lit les codes postaux et trie électroniquement le courrier. Postes Canada maintient que ce travail ne requiert pas la mémorisation et les compétences requises pour le tri manuel.
Dans Sélection du Readers Digest, un interview avec les « patrons des Postes » annonce l’ère des changements technologiques « 2,000 postes de PO 4 (commis de tri) sont appelés à disparaître. »

1974

Avril… Grève subite… 2 injonctions à Montréal. POUR LA PREMIÈRE FOIS, le Conseil du Trésor reconnaît la pleine sécurité d’emploi et de salaire AUX POSTIERS PLEIN TEMPS ET TEMPS PARTIEL. Les Codeurs payés PO 1 sont reclassifiés PO 4.
Le S.P.C. force la direction à éliminer la classe d’emplois des codeurs et codeuses ayant un taux de salaire inférieur à celui des autres travailleurs et travailleuses des postes en faisant la grève et en négociant la création d’une nouvelle classe d’emplois (codage, tri et ramassage) qui regroupe les fonctions de codeur ou codeuse et celles de commis des postes.
Lors d’un référendum national, le S.P.C. recommande et obtient un mandat claire des membres pour se retirer du Conseil des Unions des Postes. Pour la 1ère fois, en 1975, le S.P.C. est accrédité seul pour négocier au nom de tous les postiers.

1975

REGARDS SUR 1975

En dépit des efforts de l’employeur pour décourager les Postiers, à la veille D’UNE PREMIÈRE NÉGOCIATION face au S.P.C., (pour la 1ère fois on négocie comme SEUL AGENT négociateur), les membres SE SERRENT LES COUDES et la grève de 6 semaines (NOVEMBRE – DÉCEMBRE 75) résultera en plusieurs trouées importantes.

Alors que l’employeur tentait d’instaurer « sa démocratie industrielle » comme aujourd’hui, les Postiers n’eurent qu’à se féliciter de leur lutte et du contrat signé.

QUELQUES RÉSULTATS – CONTRAT ‘ 75 :

  • Plein temps et temps partiel couverts par « UN SEUL CONTRAT. »
  • ARTICLE 29 – Changements technologiques AVEC SÉCURITÉS : Emploi, salaire, classification, recyclage, frais de déplacement.
  • ARTICLE 39 – PROTECTION CONTRE ABUS d’aides occasionnels.
  • Nouvelle prime pour le travail effectué samedi – dimanche.
  • Droits du délégué (aider employé à faire grief durant les heures de travail).
  • Clause de protection contre le mesurage individuel, etc… etc…

« En 1977-78, les Postiers vivent… 18 mois de négociation infructueuse… 4 mois de médiation – conciliation frustrante avec des OFFRES (?) de perdre des droits ACQUIS ! De plus, le 1er jour de grève NATIONALE, le Gouvernement passe une loi spéciale (LOI C-8) forçant le retour au travail.

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PENDANT CE TEMPS, LE MINISTRE G. LAMONTAGNE MENACE LES 25,000 POSTIERS DE LES CONGÉDIER MASSIVEMENT SANS AUCUN RECOURS… LA G.R.C. PERQUISITIONNE LES BUREAUX DU S.P.C. ET ON ENTREPREND DES POURSUITES JUDICIAIRES CONTRE LES 9 DIRIGEANTS SYNDICAUX NATIONAUX. LE CONFRÈRE J.C. PARROT, PRÉSIDENT NATIONAL, SERA CONDAMNÉ À 3 MOIS D’EMPRISONNEMENT.
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Le Gouvernement nomme le Juge L. Tremblay responsable d’un arbitrage obligatoire dont le jugement en 1979 se solde par plusieurs pertes de droits acquis (MESURAGE INDIVIDUEL, ETC…)

MAIS – « LA LUTTE DES POSTIERS CONTINUE »

 Les attaques . La loi C-8 . Les poursuites judiciaires . Les pertes de droits acquis . L’arbitrage obligatoire

LE S.P.C. LANCE UN PLAN D’ACTION NATIONAL
POUR RÉTABLIR NOTRE RAPPORT DE FORCE

PLAN D’ACTION NATIONAL

 

(NOV. 1978 – 1979 – 1980)

MIS EN ACTION

PAR LE SYNDICAT DES POSTIERS DU CANADA
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LES PROBLÈMES

  • Milliers de Griefs en suspens « Pertes de Droits Acquis »
  • Le retrait de Notre Droit de Négocier (Loi C-8)
  • Le retrait de Notre Droit de Grève jusqu’au 31 décembre 1979
  • L’imposition D’UN ARBITRAGE OBLIGATOIRE

LES DÉFIS

  • Rétablir un rapport de Force face à l’État-Employeur
  • Faire connaître nos problèmes et nos objectifs au Public et partout dans le mouvement syndical
  • Reconquérir nos droits à la « Libre-Négociation »LA SOLUTIONINFORMERSENSIBILISERMOTIVER
  • Les postiers d’abord aux « ENJEUX » de la lutte
  • Les AUTRES TRAVAILLEURS (SES) SUR NOS OBJECTIFS et réclamer leur appui par l’intermédiaire des structures syndicales.
  • LE PUBLIC EN GÉNÉRAL
N.B.   En plus de COMMUNIQUÉS – JOURNAUX SPÉCIAUX – VISITES DANS les autres organisations – ASSEMBLÉES – la brochure « LA LUTTE DES POSTIERS CONTINUE » est distribuée massivement aux Postiers et dans les organisations syndicale et autres.

ENSEMBLE, LES POSTIERS REMONTENT LA PENTE,
ET L’EMPORTERONT « SANS GRÈVE » EN 1980
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